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jeudi 21 avril 2011

Douleur au genou, arthrose et ménisque

Madame S, 79 ans

Excellent état générale,
Atcd : HTA traitée par Amlor

Très active, fait du vélo, beaucoup de marche

Vient au cabinet car elle est très gênée depuis plusieurs mois par son genou G qui limite beaucoup son périmètre de marche
A l'examen le genou est sec, il existe une douleur à la palpation de l'interligne articulaire interne et au jerk test
Une radio face profil montre une arthrose modérée de l'articulation

L'IRM réalisée par la suite montre une fissure de la corne postérieure du ménisque interne

La patiente n'a jusqu'ici pas pris d'antalgique pour ses douleurs
Elle est très demandeuse d'une intervention

Elle repart de la consultation avec du paracetamol à prendre en systématique, poursuite du vélo plutôt que la marche, courrier fait pour le chirurgien orthopédique

Recommandations de la HAS sur les lésions méniscales traumatiques et non traumatique
http://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2008-07/lesions_meniscales_et_du_ligament_croise_anterieur_-_synthese.pdf



jeudi 10 février 2011

Claquage, élongation ou Phlébite?

Madame LP 45 ans
Vient dans le cadre d'un suivi de douleur au mollet gauche qui persiste depuis 3 semaines

Cette douleur est survenue brutalement lors d'un effort (course d'échauffement avant badmington) entraînant une impotence majeur, l'examen et l'histoire sont en faveur d'un claquage (caractère brutal)
La patiente est donc en arrêt depuis 3 semaines avec décharge partielle avec béquilles et repos
Antalgiques simples
L'échographie prescrite confirme la rupture de fibres musculaires au niveau des jumeaux

Elle revient car malgré le traitement elle a toujours aussi mal et ça commence à lui peser serieusement sur le moral elle qui d'habitude est très active (elle avoue ensuite qu'elle ne prend plus le doliprane car elle pense que ça la fait pleurer)
Elle pense que son mollet a un peu grossi

A l'examen : appui douloureux quasi impossible, mollet non inflammatoire, un peu augmenté de volume par rapport à l'autre, diminution du ballotement, douleur déclanchée à l'étirement avec signe de Homans positif

CAT : Réassurance de la patiente, lors des claquages le rétablissement est long souvent plus d'un mois, insistance sur la décharge et la contention, la bonne prise des antalgiques car c'est plus la douleur qui influe sur le moral que son traitement
Pas d'anticoagulation préventive car la décharge n'est pas complète et l'hématome peut se majorer
Ordonnance pour échographie doppler pour vérifier la bonne évolution et éliminer une phlébite

Durée d'évolution des claquages?
Différence avec l'élongation?
Traitement?
Indication de l'anticoagulation préventive?

Mise à jour 22 février 2011

Appel de l'angiologue le lendemain
Importante thrombose fémorale
La patiente réinterrogée déclarait avoir eu deux malaises les jours précédents
Elle a donc bénéficié d'une scintigraphie le soir même qui a mis en évidence une embolie pulmonaire
La patiente a été admise à l'hôpital de Lorient le soir même pour anticoagulation curative, il n'y a pas eu de répercussion sur le plan hémodynamique
Elle est sortie quelque jours plus tard.

jeudi 18 novembre 2010

Kyste synovial

Madame K 50 ans viens pour une masse douloureuse du pied D apparue brutalement pendant la nuit et qui l’empêche de dormir

A l’interrogatoire : Douleur insomnies horaire plutôt inflammatoire, ne l’empêche pas de marcher, survenue brutale. Isolée, pas de fièvre, premier épisode de ce type

Hypothèse d’une crise de goutte devant la description

A l’examen :

Masse bien limitée ferme en avant de la malléole interne mobile par rapport au plan sous cutané, pas de signes inflammatoires

Diagnostic suspecté : Kyste synovial

CAT au cabinet : antalgiques simples, contention par bas avis en semi urgences auprès d’un rhumatologue (le lendemain)

Recommandation sur la prise en charge des kystes synoviaux :

LE KYSTE SYNOVIAL (DU POIGNET)

Le kyste synovial du poignet est une affection bénigne qui atteint le plus souvent

l'adolescent ou l'adulte jeune. Il est parfois douloureux et toujours inesthétique.

L'intervention chirurgicale, qui permet d'obtenir une guérison définitive, n'est pas

toujours indispensable.

CAUSES ET CONSEQUENCES DE LA MALADIE

Les kystes synoviaux du poignet se développent toujours à partir de la capsule

articulaire du poignet, le plus souvent à la face dorsale, parfois à la face palmaire, dans la

gouttière du pouls. Le kyste principal est habituellement entouré de plusieurs petits

kystes. Son contenu est un liquide visqueux d'aspect gélatineux.

TRAITEMENT

L'écrasement

Cette méthode consiste à faire éclater le kyste par pression. Cette technique très

simple est possible dans la moitié des cas, et elle apporte 30 % de guérison définitive.

La ponction

La ponction d'un kyste synovial est difficile car le liquide est très épais. Même si elle est suivie de l'injection d'un produit sclérosant, la récidive est fréquente.

L'intervention

Elle est nécessaire pour les kystes synoviaux gênants qui n'ont pas pu être écrasés.

Elle consiste, sous anesthésie locorégionale ou parfois générale, à enlever le kyste et

une partie de la capsule articulaire, ce qui permet d'enlever en plus du kyste principal les

petits kystes satellites susceptibles de donner des récidives.

http://www.keraudren-grandlarge.com/central_comm/Le%20kyste%20synovial%20du%20poignet.pdf

Les complications possibles :

l’hématome, l’infection, la récidive du kyste, une cicatrice disgracieuse, la raideur articulaire et enfin l’algodystrophie qui se manifeste par une main gonflée et douloureuse et qui nécessite un traitement prolongé.

Il n’est jamais urgent de retirer un kyste synovial car l’évolution spontanée peut être favorable avec disparition complète sans aucun traitement.

http://www.chirurgiens-plasticiens.info/dossiers/le-kyste-synovial.php