jeudi 21 avril 2011

Contraception et acné, frottis

Mme G, 26 ans

Pas d'antécédents, tabagisme modéré (3 cig/j environ)
Nullipare, pas de désir de grossesse immédiat

Vient pour un renouvellement de pilule qu'elle a arrêté depuis 6 mois car elle a manqué son dernier rendez vous de gynécologie

Elle souffre d'une acnée peu sevère et aimerait une contraception qui diminue son problème
Son dernier frottis date de 2 ans et était normal.

L'examen clinique est sans particularité, TA à 12/7

http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=584
Les pilules à « climat progestatif » sont celles qui contiennent du lévonorgestrel ou de la noréthistérone :
Adépal,
Minidril (Générique : Ludéal Gé),
Miniphase,
Ortho-Novum 1/35,
Triella,
Trinordiol (Générique : Daily Gé)
Les pilules à « climat estrogénique » sont celles qui contiennent du gestodène, du désogestrel ou du norgestimate  :
Cilest  (norgestimate)
Cycléane 20
Cycléane 30
Effiprev
Harmonet
Méliane
Mélodia
Mercilon
Minesse
Minulet
Mirlette 20
Mirlette 30
Mirtinu (Générique de Varnoline Continu)
Moneva
Phaeva
Triafémi
Tricilest
Triminulet
Varnoline
Varnoline continu (Varnoline + 7 comprimés placebo)

Recommendations 2007 affsaps traitement de l’acné
http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Recommandations-de-bonne-pratique/Traitement-de-l-Acne-par-voie-locale-et-generale-Recommandations-de-bonne-pratique/%28language%29/fre-FR
1. Acné et hormonothérapie
Chez la femme acnéique ayant une contraception hormonale, il convient de s’assurer que celle-ci ne contient pas de progestatif androgénique.
Chez la femme acnéique souhaitant ou nécessitant une contraception hormonale, celle-ci doit contenir un progestatif faiblement androgénique ou non androgénique (gestodène, désogestrel, norgestimate, acétate de chlormadinone, drospérinone). Cependant, la seule association contraceptive ayant en France l’AMM « contraception de la femme acnéique » est l’association triphasique éthinyl-estradiol (35 μg) et norgestimate (180-215-250 mg)1.

Concernant la fréquence des frottis : 
http://martinwinckler.com/article.php3?id_article=795

D'après prescrire :
Des études cas-témoins et des études épidémiologiques incitent à ne pas débuter le dépistage avant l'âge de 21 ans, ou dans un délai de 3 ans après le premier rapport sexuel. Certaines données de faible niveau de preuves justifient de continuer le dépistage jusqu'à 70 ans, au moins pour certaines femmes.
La grossesse augmente la fréquence des anomalies cellulaires.


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