Madame J 82 ans
Atcd : : cardiopathie ischémique, ACFA
Insuffisance rénale, Tumeur du rein G néphréctomie
HTA, HCT
Adénopathie hilaire D et prétrachéale (2005)
Hysterectomie, Diverticulose
Ttt : hémigoxine, physiotens, lasilix, coumadine, monotildiem, stablon, noctamide, kayexalate, atarax, daflon
Motif aux urgences : Altération de l’état général
Interrogatoire : anorexie et asthénie depuis qq mois
Oedeme des mb inf prédominant au mb G et dyspnée d’aggravation progressive 
Ex clinique : TA 20/11 sat à 90 tachycarde, apyrétique
Cardio : irrégulier, souffle Rao, OMI bilat prenant le godet surtout D pas d’autres signes IC G ou D
ADP inguinale bilatérale 4cm, ADP cervicale D
Psy : humeur dépressive, somatisation, idées noires d’apparition récente sans scenario
ECG : T négative en D1 AVL Cupule digitalique
RP : Cardiomégalie et surcharge hilaire, pas d’élargissement médiastinal
Bilan bio : Insuffisance rénale modérée avec créat à 116 (Cl à 40) NF N CRP N
Hypokaliémie à 2,6, INR à 5,4
BNP à 16000, LDH à 316 (N max à 190) Digoxinémie en attente
GDS : Hypoxie à 46
CAT : 
1)      Décompensation cardiaque sur cardiopathie rythmique et ischémique : Restriction hydrique,  lasilix à majorer sans urgences
2)      Surdosage AVK avec INR à 5,5 sans saignement objectivé : arrêt coumadine et contrôle de l’INR 
3)      Hypokaliémie avec onde U à l’ECG pas de digoxinémie disponible en urgences, extrasystoles à l’ECG : Arrêt kayexalate arrêt digoxine et recharge en potassium per os et IV
4)      Sdr tumoral avec ADP inguinales bilatérales, 1 ADP cervicales, compressive : grosse jambe + LDH augmenté > à Explorer 
Primitif rénal ?                       Autre primitif ?
Lymphome bas grade ?          BK ganglionnaire ? 
2 ) CAT devant un surdosage en AVK
http://www.ammppu.org/abstract/avksurdosage.pdf
3 ) Troubles hydro électrolytiques et troubles du rythme cardiaque
Hypokaliémie
Hypokaliémie
- Anomalies de repolarisation : léger sous-décalage du segment ST - ondes T aplaties,
- apparition d'ondes U;
- Allongement de la durée de l'onde P et de l'intervalle PR (léger);
- Elargissement du complexe QRS (peu fréquent);
- Arythmies ventriculaires et blocs AV.
- Danger de la digoxine
- Ondes T amples, positives, pointues, à base étroite ("acuminées");
- Habituellement, déviation axiale gauche;
- Diminution puis disparition de l'onde P sinusale;
- Modification du segment ST : "pseudo-lésion";
- Elargissement du QRS ;
- Arythmies et troubles de conduction auriculoventriculaire, arrêt cardiaque.
 Hypercalcémie
4) CAT ADP
http://immuno-meda.u-strasbg.fr/Cours/Adenopathies_cervicales.pdf
http://www.med.univ-angers.fr/discipline/lab_hema/etioganglion.html- Raccourcissement de l'intervalle Q-Tc ;
- Arrêt sinusal, bloc sino-atrial, extrasystolie, tachycardie et fibrillation ventriculaire ont été décrits.
- Danger de la digoxine
4) CAT ADP
Ponction           et biopsie
Une           adénopathie (ADP) superficielle palpable est           ponctionnable avec une aiguille           fine: on évitera de ponctionner une ADP inguinale (souvent siège           de remaniements inflammatoires) si d’autres sont présentes ;           de même la prudence s’impose pour la sphère           jugulocarotidienne
Le           produit de ponction sera étalé sur 1 ou 2 lames et coloré           au MGG (une ponction purulente sera collectée dans un flacon stérile           pour étude bactériologique)
Toute           ponction qui ne permet pas un diagnostic précis, ou si l’ADP           ne régresse pas dans les semaines qui suivent, ou une cytologie           qui évoque le diagnostic de lymphome nécessiteront une           biopsie ganglionnaire
Caractères           propres de l’adénopathie :           taille, fermeté, mobilité, sensibilité
Nombre :           1 seule, plusieurs, unilatérales, bilatérales, au dessus           et/ou en dessous du diaphragme
Eléments           associés :
Présence           d’une splénomégalie, d’une hépatomégalie
Examen           de la sphère de drainage : infection locale ou           locorégionale, tumeur locorégionale ou générale…
Examen           général :           asthénie, fièvre, prurit, sueurs, amaigrissement
Biologie :           hémogramme, syndrome inflammatoire
Trois étiologies principales 
Infectieuses
Souvent           apparition rapide et disparition après traitement
bactériennes           = tous foyers infectieux superficiels (abcès, furoncles,           dentition) ou profonds (tuberculose)
virales :           MNI, VIH, maladie des griffes du chat
parasitaires :           toxoplasmose
Tumorales
Tumeurs           solides : ganglion           de drainage (ou non)
Hémopathies :           lymphome (Hodgkin ou non hodgkinien), leucémie aiguë (plus           souvent lymphoïde) ou chronique (plus souvent leucémie           lymphoïde chronique et ses formes cytologiques ou cliniques),           leucémie myéloïde chronique en phase d’acutisation
Maladies           dysimmunitaires
LEAD,           sarcoïdose, réactions médicamenteuses
Toute masse n’est pas une adénopathie
Lipomes           ou nodules sous-cutanés
Hidrosadénite           (aisselles)
Hernie           (région inguinale)
Anévrysme           carotidien (pulsatile, battant)
Kystes           divers
http://immuno-meda.u-strasbg.fr/Cours/Adenopathies_cervicales.pdf

 
 
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RépondreSupprimerhttp://www.has-sante.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2012-07/xarelto_14032012_synthese_ct11771.pdf
Pour l'instant en rester aux AVK